En ce début de printemps 2022, je quittais le parc oriental de Maulévrier en Maine-et-Loire, après quelques heures de promenade enchantée.
Un monde inscrit dans un autre monde…
29 hectares de poésie moussue et fleurie 
Comme je dis souvent et pour reprendre les mots de Paul Eluard, il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous.
J’ai toujours été fascinée par le savoir faire oriental et surtout japonais, en matière de jardins. Il faut du talent pour maîtriser le végétal, l’imaginer en plateaux parfaits, en boucles insolentes. Il faut en dompter la rectitude, savoir apprivoiser un cours d’eau, poser quelques décors fabriqués et porteurs d’une pensée, d’une culture. Tout ici a son sens, de la pagode au rouge du pont de bois, de la rondeur des topiaires délicatement taillés aux sculptures du temple.
Nous ne sommes que fin mars. Beaucoup d’arbres ne se sont pas encore vêtus du printemps, nombre de fleurs timides n’en sont qu’à leurs balbutiements. Dans un mois ce sera l’apothéose. J’ai juste pris un « acompte ».
Bon dimanche à tous
Annie Kubasiak-Barbier
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